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Salam ahléikoum, mes chers frères et sœurs fillah,

 

Voila que se révèle et se démontre de plus en plus l’évolution négative de Tariq Ramadan vers le réformisme libéral, qui consiste, rappelons-le, à réformer l’Islam de manière libre sans revenir aux sources scripturaires, et ce, par la publication[1] sur son site d’un article d’un prénommé Kouamé Ouattara sur le voile islamique dans lequel son auteur énonce sans ambiguïté : « Aujourd’hui,  le voile ne serait donc  pas une obligation dans la vie des musulmanes contrairement  à l’époque du prophète (paix et salut sur lui) et de ses compagnons (que Dieu les agrée) ou des 4 grands imams. » Ces paroles ne sont ni plus, ni moins que de la mécréance car le caractère obligatoire du voile est évidemment intemporel et l’on ne peut invoquer le principe de la « maslaha » et des « objectifs de la loi » pour se dérober de cette injonction divine ! Or, l’auteur écrit : « Si jamais j’ai pu manquer d’information au sujet de ce sujet qui m’est si cher, que Dieu me fasse miséricorde car  mon seul objectif à travers ce texte  est de voir les musulmans et musulmanes vivre  heureux  dans leur époque et contribuer à l’amélioration et au bien-être de l’humanité. » Et, je désire lui répondre : « Ce ne sont pas uniquement des informations qui t’ont manquées pour écrire cet article, cher ami, mais c’est essentiellement la lumière divine ! Et sans lumière divine à l’endroit de ta raison, ta plume sera indubitablement orientée par Satan, qui règnera, par déduction, en maître dans l’obscurité de ta poitrine ! »

 

C’est pourquoi, je vais réfuter cet article en plusieurs étapes, et ce, par l’analyse des trois points sur lesquels notre auteur s’appuie dans sa démonstration de la non-obligation du hijab à notre époque :

  • -         La cause de la loi
  • -         L’intemporalité de la loi
  • -         La conformité à la voie des anciens

 

L’auteur de l’article s’attèle à chercher les causes de la prescription du voile afin de la contextualiser et donc de lever son statut d’obligation pour les autres contextes où les causes de sa prescription seraient absentes ! En effet, l’auteur écrit : « Si la réalité sociale (stratification sociale par le voile : esclave /noble) correspondait encore à la réalité des 4 grands imams, il était donc normal qu’ils aient maintenu l’injonction du  port du voile. En effet, l’esclavage a été « aboli » depuis et chaque femme devrait être et se sentir digne et respectée sans voile. Même si dans le contexte actuel, la distinction continue de se faire entre femme respectable et débauchée ou femme riche et pauvre, celle-ci ne s’exprime plus vraiment de la même manière : plus par le port d’un voile mais plutôt par des tenues vestimentaires aguichantes ou pas et des vêtements de marques.  L’obligation du port du voile, qui résultait d’une forme de stratification  sociale appartenant à l’époque, permettait aux femmes musulmanes de vivre librement, c’est-à-dire de ne pas se faire agresser dans les rues. En d’autres termes, il convient aujourd’hui aux femmes musulmanes de se vêtir  décemment en évitant les vêtements qui laissent apparaître  leur intimité  pour éviter tout préjudice lié à certains malades. »

 

Croire qu’Allah agit selon des causes, c’est risquer de donner à Allah un associé, et ce, à deux niveaux :

  • -         En pensant qu’Allah est soumis à une cause contingente
  • -         En abrogeant, de manière définitive, une loi présente ou en ajoutant une loi absente lors de la révélation

 

En effet, selon Ibn Hazm: « Dieu ne fait absolument rien, dans ses jugements ou ailleurs, en vertu d'une cause, de quelque manière que ce soit. »[2] Allah est libre, et ce n’est pas quelque chose d’extérieur à lui qui va le contraindre à agir d’une manière quelconque. Chez Allah, la cause et la fin s’identifient à sa volonté libre et inscrutable ! Et, la preuve se trouve dans le Coran : «Il n'est pas interrogé sur ce qu'Il fait, mais ce sont eux qui devront rendre compte [de leurs actes]. »[3]

 

Ainsi, séparer la cause de la fin à l’endroit de la jurisprudence, en vue soit d’ajouter, soit d’abroger une loi est évidemment un acte associationiste, si cette séparation aboutit sur un changement définitif d’une injonction divine ou prophétique fixe !

 

 La science des « objectifs de la loi » et de la « maslaha » n’est utile qu’en vue de savoir, si une loi est applicable ou pas selon un contexte donné afin de moduler sagement les étapes qui mèneront à la finalité qu'est son application. Ainsi, chez un réformiste authentique le statut des prescriptions divines reste intouchable, quelles que soient les époques et les générations, c’est uniquement l’application qui devient relative aux contextes, et qui peut susciter en lui une tolérance temporaire à l’endroit des manquements ! Invoquer les causes de la révélation pour amputer les ordres de cette dernière, c’est de la mécréance et c’est celle qui caractérise le courant affilié au « réformisme libéral » comme le « coranisme » pour qui ne compte que le Coran, et qui consécutivement ne rend pas obligatoire le voile aussi.

 

A partir de là, si la loi est intemporelle et que seule son application doit être contextuelle, alors il devient permis, en effet, de tolérer les manquements liés au respect des étapes et des priorités mais ce respect ne doit aucunement se transformer en légitimation absolue de la non pratique de la loi ! C’est ici que l’on peut distinguer le « réformiste salafi », qui suit la voie droite, de celui qui est libéral et égaré ! Le premier, tolère temporairement la non application d’une loi par sagesse mais garde toujours à l’esprit l’idéalité de celle-ci, tandis que le second veut rendre cette non application définitive !

 

Il y a donc une différence radicale entre celui qui tolère une fille non voilée parce que respectant les étapes de son évolution personnelle et celui qui considère cette fille comme respectant la prescription du voile malgré le fait qu’elle ne porte pas ce dernier ! Or, c’est exactement la seconde chose qu’écrit notre auteur : « En d’autres termes, aujourd’hui  lorsqu’une femme  musulmane met le voile et s’habille correctement, si elle est satisfaite de son état  tant mieux  et  personne n’a le droit de la blâmer  mais  si elle ne l’est pas et décide de ne pas le mettre  tout  en  restant décente ce ne serait pas contraire à l’Islam  comme on a l’habitude de l’entendre. »

 

Ajoutons, que l’intemporalité de la loi va de pair avec la tradition et l’exemplarité car pour conserver une loi fixe, il est effectivement nécessaire de lui donner une forme d’où l’obligation de calquer et de copier l’exemple prophétique. C’est pourquoi, c’est par la sunna, que nous pouvons distinguer et séparer les bien guidés, des égarés ! Notre Prophète ne disait pas, sans raison, dans une tradition célèbre : « Celui qui vivra verra de nombreuses divergences, alors attachez-vous fermement à ma Sounna et à celle des compagnons bien-guidés. Accrochez-vous à elle avec vos molaires. »[4] Ainsi, l’auteur commet une grossière erreur en définissant librement la nudité de la femme quand il écrit : « Pour déterminer la « awra » de la femme, il suffit  juste de réfléchir sur  les mutations morphologiques que celles-ci subissent à partir de la puberté car avant cela rien n’est vraiment intime. Dans l’analyse des imams qu’on a pu citer précédemment, tous  mentionnent que la chevelure fait partie de la awra. Or, les cheveux ne mutent pas lors de la puberté contrairement à certaines parties du corps qui se développent dans un but précis qui est la procréation. Ainsi, tous les éléments du corps liés à la procréation qui mutent  lors de l’adolescence peuvent être considérées comme une awra. Cela  n’est pas le cas des cheveux qui restent semblables de l’enfance à l’âge adulte. De plus la chevelure n’est aucunement  liée à la procréation même si celle-ci peut être attirante. » J’ai envie de répondre méchamment à ce monsieur, en lui demandant s'il se prend pour un Législateur, avec des recherches sur wikipédia, pour définir ce qu’est la « nudité » d’une femme et pour s’opposer aux compagnons du Prophète et aux plus grands savants de l'Islam alors qu'il y a un consensus sur la « minimalité » de celle-ci, en l’occurrence : « tout sauf le visage, les mains et les pieds ! » Malgré le fait, que deux versets du Coran énoncent clairement l’associationnisme d’un tel agissement : « Chercherai-je un autre juge qu'Allah, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé? »[5] « Ou bien auraient-ils des associés [à Allah] qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu'Allah n'a jamais permises? »[6] Soulignons que le consensus est une preuve et que, par déduction, celui qui s’oppose à ce dernier commet un acte de mécréance ! Ainsi, c’est par la voie de la tradition unanimement admise et pratiquée par les anciens que nous pouvons démasquer les réformistes libéraux associationnistes qui voudraient déformer et altérer la loi musulmane !

 

 

En final, il est bon ici, de se dire salafi, car dans la controverse, il est impératif en effet de revenir à une compréhension authentique, qui n’est pas possible sans un retour à l’opinion de ceux qui ont vécu la période de la révélation !

 

Combien de personnes soutiennent ce Tariq Ramadan aveuglément, sans mesurer le danger qu’il représente par sa méthodologie et sa pensée proche du réformisme libéral ! Il est indéniable, qu’il a beaucoup apporté à la communauté, de par le passé, dans les années 90 par ces multiples conférences qu’il donnait ici et là. Or, force est de constater que ce dernier s’éloigne actuellement de la voie droite par ses prises de position libérales et son universalisme, et écarte consécutivement une grande majorité de musulmans de l’identité musulmane authentique.

 

Je le répète, mes frères et sœurs, nous vivons une époque où l’Islam authentique est menacé de toutes parts, par des prédicateurs  libéraux que l’on affiche médiatiquement de manière stratégique. Il est un devoir de travailler et d’approfondir trois concepts fondamentaux, si nous tenons à perdurer dans la droiture et l’authenticité :

  • -         L’identité
  • -         L’unité 
  • -         La hijra

 

Si Tariq Ramadan est innocent du contenu de l'article publié sur son site, qu'il s'en désolidarise publiquement ou qu'il l'enlève tout simplement car conserver de tels propos sur la vitrine de sa pensée, c'est évidemment cautionner et encourager le contenu ! Va-t-il réagir ? Ou confirmer la véracité de mes critiques à son égard par son silence...


Qu’Allah nous permette de nous accrocher au Tawhid authentique et à la sunna du Prophète et de ses califes bien-guidés !


Mahdy Ibn Salah

 

 

 



[1] http://tariqramadan.com/blog/2013/12/29/le-voile-islamique-actualisation-du-phenomene-de-kouame-ouattara/. Signalons que la note en fin de l'article: "la position prise dans  le texte est celle de son auteur et pas forcément celle du site qui l'accueille et la publie" a été ajoutée après l'écriture et la publication de ce présent article. 

[2] « Ihkam », Ibn Hazm VIII, p. 77

[3] C21/23

[4] Authentique

[5] C6/114

[6] C42/21

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