Nous avons coutume de rencontrer des personnes qui multiplient les roqyas, ainsi que les raqis et qui n'arrivent pourtant pas à trouver la guérison... C'est qu'en réalité, la faille du mal se trouve en eux, alors qu'ils la recherchent, à tort, en dehors! Une attitude typiquement nafsique de personnes qui n'arrivent pas à se remettre en question, et qui préfèrent la facilité d'accuser autrui, ou dans le même style, de reposer sur quelqu'un d'extérieur pour se soigner, amplifiant de surcroit la maladie puisque tout le malheur consiste justement à croire qu'en dehors d'Allah se trouve le bonheur! En effet, il existe trois types de failles:
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une faille mentale
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une faille sentimentale
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et une faille comportementale
La faille mentale résulte d'une blessure psychologique ou d'une altération doctrinale consécutive d'une plaie liée à un événement choquant, non cicatrisée débouchant sur un isolement et une singularisation comportementale, dû à une fixation déstabilisant, voire à une obsession paranoïaque...
La faille sentimentale découle, quant à elle, de la passion amoureuse, de l'envie, de la crainte ou de la haine passionnelle. En effet, les sentiments sont des faiblesses dans la mesure où l'être humain en ressent un besoin impérieux.
La faille comportementale résulte, quant à elle, de la dépendance et des faiblesses physiques par rapport aux péchés et à aux besoins illicites du corps comme l'alcool, les drogues et le sexe.
Ces trois types de faille permettent la création d'une dépendance à un mal, traduisible sous forme de pensées obsessionnels ou de besoins physiques. Ainsi, il est impératif de veiller à boucher toutes ces failles, si l'on tient à solidifier notre personnalité! Les remèdes doivent s'axer par conséquent sur trois axes :
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une étude de la doctrine du destin selon l'islam
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une purification du cœur de ses idoles
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et enfin un respect de la volonté divine en actes
Sans un renforcement doctrinal et comportemental par la science et l'action pure, moyennant l'étude et la fréquentation d'un groupe et d'un environnement sain, nous sommes voués par déduction à la faiblesse, qui risque de nous plonger dans la maladie, dans l'apathie et la torpeur lors d'une épreuve quelconque !
Il ne sert effectivement à rien, mes frères et soeurs de foi,
De vider un bateau percé de son eau
Quand au préalable nous ne bouchons pas
Les brèches par lesquelles elle s'introduit à flots
Mahdy Ibn Salah