Si mon respect pour toi est intense
Tant mon affection est vitale de t’aimer et de veiller sur toi
Si je suis ton fraternel reflet,
A m’en apaiser jusqu’au lever du jour qui nous invitera
Si je suis sur la terre debout, à marcher et chercher,
Que tu sois pour moi cette Lumière,
Que l’on cueille et porte sans même la toucher.
Si je suis quelqu’un dans tes yeux,
Que je sois à ton cœur un regard sur un enfant.
Que je sois à ton cœur, un regard sur un mendiant ;
Que je sois à ton âme, ce regard docte sur un patient,
Ou le scrupule absolu de t’aider, à rester vaillant.
Si je suis à toi un frère en religion,
Que nous soyons ensemble des mendiants ;
ouverts au rappel sans cesse avenant,
Issu des frères qui de leur mieux, se démarquent, en oeuvrant.
Et je serai volontiers comme un porteur d’eau,
Sans ambages.
Et je serai cet enfant grandi qui désormais raisonne et réfléchit, sans ambages.
En veillant à l’enfant intérieur de ces carapaces durcies, qui négligent leurs enfants bénis
Aimant courir avec éclat de joie, comme courent dans les prairies,
Ruisseaux clairs de scintillances